Irlande, 2
4 eme jour, Westport .
revenons un jour en arriere .
Clifden ( ou Clivden, suivant la langue que l on parle )
Bourgade sympathique ds un cadre superbe, maiiiis .... dependente du tourisme . donc, pas vraiment notre affaire .
Nous quittons donc la ville vers 6h, et apres une petite heure de marche, et quelques glissades dans la tourbiere ( c est traitre les marais ---> celui qui reconnait la citation gagne droit a une pinte au calagan )
, nous posons le camp au milieu ... de rien .
decord du seigneur des anneaux versions attaque des worg . Prairie, herbe entre le marron et l orange, et toujours qques moutons folatrant hors de leurs parcs .
Petite soiree peinarde a lire aux milieux des bestioles qui piquent ( oui, le principe de la tourbiere reste quand meme assez proche de celui du marais )
Lendemain , leve 8h, et .... on the road again.
Qques heures de marche plus tard, toujours rien a l horizon . d ailleur, l horizon n est pas la non plus . Nous traversons une sorte d immense plateau deserte depuis la grande famine . Ruines , villages hantes et tourbiere, encore et encore . nuages bas, l irlande des legendes .
Au bout de 3h de voyage, une voiture d anglais nous prend en stop, et nous depose dans la ville la plus sinistre de la creation, a l entree du parc du connemara .
Le village touristique mais qui s en veut d etre ainsi .
desesperant . Les irlandais ont du mal a accepter leur cote " destination de voyage " , magique qui plus est .
Nous continuons notre marche en direction de l abbaye de Kylmore .
Il y a environ 3 ans, j avais vu une photo de cet endroit dans une revue quelconque, et m etais jure d aller y faire un tour . Quelle ne fut pas ma surprise, en feuilletant le guide de Sam, de m apercevoir qu elle etait a 20 bornes de la ou nous etions ...
Marche donc, sur le bord d une petite route ( qui doit etre un de leurs axes les plus important ) bordee de Fushias et autres fleurs toutes plus colorees les unes que les autres . dont pas mal de plantes entrevues aux states .
Probleme : il se met a bruiner . voire meme pleuvoir .
heureusement, un irlandais en camionette, livreur, nous prend en stop et nous ammene jusqu a l abbaye .
Rayon de soleil pour notre arrivee .
et sur le bord de ce lac feerique du fin fond de l irlande profonde, apparait le chateau magique dont je reve depuis tant d annees .
Encore plus beau que dans mes reves les plus fous .
Le delire d un architecte ayant carte blanche .
Un duc de l epoque Victorienne desirait offrir a sa femme le plus beau chateau d irlande .
il l a donc fait construire, qui plus est dans un des endroits qui lui correspondait le mieux .
Bon, pas de bol, sa femme est morte 3 ans plus tard .
impossible de vous montrer les photos depuis ce cyber, mais des mon retour, je vous fais partager ca .
Nous repartons donc ( sans avoir paye, on est arrive par les bois et on ne savait pas qu il y avait une entree reglementee ) le long de se lac dementiel .
20 minutes de marche, et nous prenons notre repas de midi ( des pates ) au bord du lac .
Nous reprennons la route , tendons le pouce, et 3 voitures plus tard .....
Nos belges du jour precedent !
oui, je sais, nous avons de la chance !
elles nous posent au bord du seul fjord irlandais ( toujours aussi beau, surtout dans la lumiere d apres pluie dont nous ne nous lassons pas ) que nous longeons gentiement sur qques kilometres .
Avant d etre pris en stop par un menuisier de Westport, qui rentre a tombeau ouvert chew lui pour avoir le temps d aller a la peche toute l apres midi ( peche au requin, oui oui )
Et toujours cet acceuil irlandais, les milles questions posees avec cet accent qui demande une concentration de champollion ( dieu le garde ! ) pour en comprendre un mot sur deux .
Westport .
La ville nous avait etee conseillee par le premier autochtone nous ayant prit en stop a la sortie de galway . elle n est conseille sur aucun guide, personne n en parle .
Quelle erreur ....
La ville hors du temps .
La ville receuil, la ville magique, le repaire de tout ceux qui veulent un repis dans leur mal etre .
Nous nous retrouvons donc au Old Mill Hostel , repaire dans le repaire .
De rencontres en rencontres, nous nous y sentons bien .
15 euros la nuit, avec petit dej .
J y rencontre Jon, l anglais qui est arrive ici en Avril, pour une semaine de vacance .
Il y est toujours, degageant de tout son etre le regret du commonwealth
De cette race qui a fait des anglais les maitre du monde . ce melange de clarte et de grandeur, mele a un certain stoicisme desespere .
Mais ici, il est bien . il a trouve une raison d etre dans ce petit hotel, a ecouter du Floyd, du portishead, aidant a l acceuil des nouveaux .
Nico, le polonais, qui a un arrangement pour vivre a l hotel le temps qu il travaille ici .
il a quitte lq pologne pour trouver du travail .
Il aide donc a construire l irlande nouvelle omnipresente , du haut de ses 190 cm de geant blond .
Les deux allemands ecrivains de voyage, les deux jolies francaises qui font un peu comme nous .
Ici, tout le monde est correct, tout le monde ecrit , tout le monde ecoute de la bonne musique .
La devise de l hotel est : laissez l endroit en meilleur etat que vous l avez trouve .
et ca marche . c est ca qui est le plus fou .
Dans cette ville, nous devenons irlandais .
Il faut dire que l endroit s y prete .
Westport est situe dans une baie immense dans laquelle s egrennent 380 petites iles, certaines si petite " que l on ne pourrait y faire danser un chat " ( expression de notre pecheur conducteur )
Ah .
tres important .
Dont have sex with sheep !!!
meme si vous leur plaisez !
( recommendation de notre premier conducteur qui nous a bcp fait rire )
Nous avons donc decides de rester un jour de plus ici .
Ce matin, visite de la baie a pied, puis d une eglise au style particulier et neanmoins superbe .
Et demain nous reprendrons la route, en essayant de rentrer sur Dublin en stop .