Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fleurs de Sang

12 avril 2008

Autre

Une salle aux yeux d'azurs .
Ou la nuit morte va boire


Je me réveille . Songe abstrait aux brumes éternelles .
Une vasque . Nu . Je suis nu .
Tendresse de cette fumée qui m'enserre de ses bras.
Et je sombre .
Elle me prend .
Et je vois au delà .
Une salle . Aux murs de verdure .
Un tronc . une veinure . Je sombre .
Les nuées se déchirent , et je vois cette eau .
Claire . Tout est clair .
Les murs d'albâtre . Ma peau, blanchâtre .
Et ... cette vue . ce soucis du détail . Cette envergure que prend le moindre detail .
J'aime . Pour la première fois, j'aime .
Et c'est une pièce . Harmonie . Verdure et marbre .
La pierre me fait me souvenir de mes racines . Ou est ce l'arbre qui la soutient ?
Qui suis je ?
être . Devant moi .
Blanc . Comme ses ailes .
Ange ?  Oui .
Un Ange ? Comment cela un Ange ?
Ou suis je ? non . Que suis je .
Un  regard ? Je suis bleuté . Dans de l'eau miroitante . Je suis bleuté .
Je suis beauté .

Publicité
Publicité
15 mars 2008

Mais que fais donc ce verre dans ma main .
Rougeoyant du couché du soleil comme de l'opium des rêves qu'il contient .
Aimant de mes pensées, j'y accole mes lèvres pour t'embrasser .
Carmin de mes songes, idiomes oublié du baiser .
Sourire
Tu devrais arriver .
Si loin .
Mais ici, mes désirs sont rois, et je les met à ton service .
Pantalon fendu sur ta démarche
Corset habillant ton odeur .
Nuit de plaisir dans les bras de tes songes .
Rafale de vent .
Décidée à te recoiffer de langueur .
Courbure aperçue .
de celles qui me hantent  .
Cou de velours, nid de passage .
Etole des tes bras, vynil en tes seins .
Et ce palpite ment à mon approche .
Celui de mon cœur qui bat dans ta poitrine .
De mes lèvres déshabillant ton sés-âme .
Vague, ressac et sable .
Ville déserte de bord de mer .
Blanche dentelle de tes abords .
Et tu soupires, vient et t'enfuis, écume salée
De mes larmes, de mes nuits .
Entre deux bougies .
L'une grésille .
Qu'ils viennent donc, esprits, démons et autres .
Je te les présenterai leur dirait ton nom ,
Et ils m'écouteront sans doutes .
Pour un temps, écouter cette histoire .
Autours d'un verre d'absynthe 
ou d'une boisson rouge .   

17 février 2008

Lui

Qu'importe la haine .
Qu'importe l'amour .
Qu'importe ce putain de fil du destin .
Qu'importe même tout ce qui nous semble important .

Une bougie .
Une bière, une cigarette .
Et ce parfum de deuil .
Deuil de la seconde écoulée .
Deuil de ce qui était avant .





Eglise .
Notes . Dans mon oreille . Attente .
Silhouette .
Un sourire décore mes lèvres .
Je l'attendais, bien entendu .
Ce vieux principe de gentleman qui me fait sourire en me séparant de mon saint dossier .
Traits . Délices . Hanches, Seins, et cette courbure qui me rend fou .
Plus encore que son visage . Les yeux ? Parrant me fait rire . Si il est une once de femme qui mérite d'être célébrée, c'est le cou .
Nid .
Pensées .
Elle me prends la main, m'entraine .
Et nous longeons les murs de cette prison séculaire .
Rien n'a été dit .
Pour une fois, elle comprend .
Ou bien peut être son esprit nage t'il dans les méandres du doutes .
Comment savoir ?
Qui ne c'est posé cette question .
A quoi pense t'il ?
Arche .
Démons .
Un clin d'oeuil à mes confrères .
Salut discret entre entités .
Qui donc sont les sculpteurs discrets de ces horreurs ?
Moyen Age .


Une herse, de laquelle sortent les charrois .
L'évêque à dit .
Milian s'exécute .
Coup de burin, du haut de son échafaudage .
Celui ci aura le visage de son père .
La fourche lui sera naturelle .
La langue perfide et agile aussi .
Un regard, Six mètres plus bas .
Dernier échafaudage .
Comme si l'on ne devait plus entrer de pierres saintes sous l'oeuil des diables .
Des diables, un dieu .
Le vieux sculpteur balaie aussitôt cette pensée d'un autre age .
Brouhaha .
L'évêque vient admirer son œuvre .
Dix ans de travaux .
L'homme à vieillit .
Doux sourire de Millian .
La statue de l'entrée, elle, gardera à jamais le visage mielleux de l'instigateur de cette mascarade .
Mourir pour sa foi .
Ecrasé par un bloc de rocher .
Combien encore .
Pour d'autres œuvres, qui ne célèbrent ni le créateur ni la foi de ses fidèles .
Mais l'orgueil .
La folie de l'homme écrasé par la pierre .
Regard vers le ciel .
Clocher .
Pointes.
Le haut d'une cathédrale devrait être courbe accueillante pour le seigneur .
Ce n'est qu'aiguilles acérées l'attaquant de notre haine .
Burin .
Les démons .. Si seulement le monde savait qu'ils ont les visages de ses proches .
Si les saints sont nos maitres, les anges nos phantasmes, nous sommes les démons .
C'est du moins ce que Millian pense, à cet instant,  tout en rajoutant la cicatrice au visage de on pere .


Je la rattrape .
Lui met la main sur la hanche .
Elle se retourne .
Ne peut elle donc m'offrir son cou ?
Instant . Lunettes oubliées sur le bénitier .
Nos pas résonnent .
Et toujours, dans mon oreille .
Starless and bible black .
Discret geste vers ma poche .
Et déjà je prépare le prochain instant .
Watcher of the Skies

Cigarette devant le porche .
" Hey, démon . Hey, toi . "
Elle me rejoint .
Déçue .
"Cela ne t'a pas plu ?"
Si .
Bien sur que cela me plait .
Mais je préfère la compagnie de mes frères démons à celle de la pierre .
Eux au moins me parlent .
Bien plus que ma compagne .
Je distincte les mots " Architecture " , " vitraux " .
Oeuil de dieu ais je entendu un jour .
Doit on colorer ce regard ?
Ne devrait il pas être d'une pureté absolue ?
Supper's Ready .
I'm looking to your eyes .
Et je n'y vois rien .

24 août 2007

Irlande, 2

4 eme jour, Westport .

revenons un jour en arriere .

Clifden ( ou Clivden, suivant la langue que l on parle ) 
Bourgade sympathique ds un cadre superbe, maiiiis .... dependente du tourisme . donc, pas vraiment notre affaire .
Nous quittons donc la ville vers 6h, et apres une petite heure de marche, et quelques glissades dans la tourbiere ( c est traitre les marais ---> celui qui reconnait la citation gagne droit a une pinte au calagan )
, nous posons le camp au milieu ... de rien .
decord du seigneur des anneaux versions attaque des worg . Prairie, herbe entre le marron et l orange, et toujours qques moutons folatrant hors de leurs parcs .
Petite soiree peinarde a lire aux milieux des bestioles qui piquent ( oui, le principe de la tourbiere reste quand meme assez proche de celui du marais )

Lendemain , leve 8h, et .... on the road again.
Qques heures de marche plus tard, toujours rien a l horizon . d ailleur, l horizon n est pas la non plus . Nous traversons une sorte d immense plateau deserte depuis la grande famine . Ruines , villages hantes et tourbiere, encore et encore . nuages bas, l irlande des legendes .
Au bout de 3h de voyage, une voiture d anglais nous prend en stop, et nous depose dans la ville la plus sinistre de la creation, a l entree du parc du connemara .
Le village touristique mais qui s en veut d etre ainsi .
desesperant . Les irlandais ont du mal a accepter leur cote " destination de voyage " , magique qui plus est .
Nous continuons notre marche en direction de l abbaye de Kylmore .
Il y a environ 3 ans, j avais vu une photo de cet endroit dans une revue quelconque, et m etais jure d aller y faire un tour . Quelle ne fut pas ma surprise, en feuilletant le guide de Sam, de m apercevoir qu elle etait a 20 bornes de la ou nous etions ...

Marche donc, sur le bord d une petite route ( qui doit etre un de leurs axes les plus important ) bordee de Fushias et autres fleurs toutes plus colorees les unes que les autres . dont pas mal de plantes entrevues aux states .
Probleme : il se met a bruiner . voire meme pleuvoir .
heureusement, un irlandais en camionette, livreur, nous prend en stop et nous ammene jusqu a l abbaye .
Rayon de soleil pour notre arrivee .
et sur le bord de ce lac feerique du fin fond de l irlande profonde, apparait le chateau magique dont je reve depuis tant d annees .
Encore plus beau que dans mes reves les plus fous .
Le delire d un architecte ayant carte blanche .
Un duc de l epoque Victorienne desirait offrir a sa femme le plus beau chateau d irlande .
il l a donc fait construire, qui plus est dans un des endroits qui lui correspondait le mieux .
Bon, pas de bol, sa femme est morte 3 ans plus tard .
impossible de vous montrer les photos depuis ce cyber, mais des mon retour, je vous fais partager ca .

Nous repartons donc ( sans avoir paye, on est arrive par les bois et on ne savait pas qu il y avait une entree reglementee ) le long de se lac dementiel .
20 minutes de marche, et nous prenons notre repas de midi ( des pates ) au bord du lac .
Nous reprennons la route , tendons le pouce, et 3 voitures plus tard .....
Nos belges du jour precedent !
oui, je sais, nous avons de la chance !
elles nous posent au bord du seul fjord irlandais ( toujours aussi beau, surtout dans la lumiere d apres pluie dont nous ne nous lassons pas ) que nous longeons gentiement sur qques kilometres .
Avant d etre pris en stop par un menuisier de Westport, qui rentre a tombeau ouvert chew lui pour avoir le temps d aller a la peche toute l apres midi ( peche au requin, oui oui )
Et toujours cet acceuil irlandais, les milles questions posees avec cet accent qui demande une concentration de champollion ( dieu le garde ! ) pour en comprendre un mot sur deux .

Westport .
La ville nous avait etee conseillee par le premier autochtone nous ayant prit en stop a la sortie de galway . elle n est conseille sur aucun guide, personne n en parle .
Quelle erreur ....
La ville hors du temps .
La ville receuil, la ville magique, le repaire de tout ceux qui veulent un repis dans leur mal etre .
Nous nous retrouvons donc au Old Mill Hostel , repaire dans le repaire .
De rencontres en rencontres, nous nous y sentons bien .
15 euros la nuit, avec petit dej .
J y rencontre Jon, l anglais qui est arrive ici en Avril, pour une semaine de vacance .
Il y est toujours, degageant de tout son etre le regret du commonwealth
De cette race qui a fait des anglais les maitre du monde . ce melange de clarte et de grandeur, mele a un certain stoicisme desespere .
Mais ici, il est bien . il a trouve une raison d etre dans ce petit hotel, a ecouter du Floyd, du portishead, aidant a l acceuil des nouveaux .
Nico, le polonais, qui a un arrangement pour vivre a l hotel le temps qu il travaille ici .
il a quitte lq pologne pour trouver du travail .
Il aide donc a construire l irlande nouvelle omnipresente , du haut de ses 190 cm de geant blond .
Les deux allemands ecrivains de voyage, les deux jolies francaises qui font un peu comme nous .
Ici, tout le monde est correct, tout le monde ecrit , tout le monde ecoute de la bonne musique .
La devise de l hotel est : laissez l endroit en meilleur etat que vous l avez trouve .
et ca marche . c est ca qui est le plus fou .
Dans cette ville, nous devenons irlandais .
Il faut dire que l endroit s y prete .
Westport est situe dans une baie immense dans laquelle s egrennent 380 petites iles, certaines si petite " que l on ne pourrait y faire danser un chat " ( expression de notre pecheur conducteur )
Ah .
tres important .
Dont have sex with sheep !!!
meme si vous leur plaisez !
( recommendation de notre premier conducteur qui nous a bcp fait rire )
Nous avons donc decides de rester un jour de plus ici .
Ce matin, visite de la baie a pied, puis d une eglise au style particulier et neanmoins superbe .

Et demain nous reprendrons la route, en essayant de rentrer sur Dublin en stop .




22 août 2007

Irlande

Premier compte rendu .

chance .

c est le maitre mot de ce debut de voyage .
atterrissage a dublin hier debut de soiree .

Nous decidons de partir instant pour galway .
4h de bus et une traversée Est / Ouest plus tard, nous voici largues dans une des villes les plus etudiante de l irlande . Du monde partout, de tout age , buvant, riant , dansant dans les rues .
dementiel, le dépaysement est severe .
Mais commence a se poser la question du logement .
Et nous decidons d' y reflechir devant une pinte de Guiness .

Premier constat : ici, quand on ne precise pas, c est une pinte .
Normal .
Deuxieme constat : Ca construit dur . jamais vu autant de grues de ma vie .
c est sur, l' irlande est en train de bouger .

Et premier coup de chance .
nous marchons dans la rue , un brin paumees, quand un type nous aborde, 60 ans passes, nous demande en anglais ( avec un accent .... mais un accent .... c est pire que tout ce que l on avait pu nous dire ) si nous cherchons qque chose . Nous lui repondons qu, une chambre serait la bienvenue . il se trouve que le gentil monsieur est directeur d une auberge de jeunesse toute proche .
Nous le suivons mefiants, a tord . C est l irlande . les gens sont comme ca .
On se retrouve donc avec une chambre pour 15 euros , plein centre de galway .

Troisieme constat . les irlandais sont accueillant . et ce n est pas un mythe . c est le pays qui veut ca .

Nuit tranquile apres une seconde pinte .

Reveil a 8h, depart a la demi, vers l ouest .
cote superbe meme si tres peuplee .
et puis petit arret dans une bourgade a une petite dizaine de bornes de Galway, dans un cafe ( qui sert un scones qui vaut le voyage a lui tout seul ) ou nous echangeons deux mots avec un autochtone fort sympathique .
Nous repartons plein d entrain, avec ds l idee d atteindre un jour Clivden  ( Nord ouest de Galway, en plein Connemara ) .
Et 5 minutes plus tard, une voiture s arrete . Qui est ce sinon notre autochtone, qui gentiement nous propose de nous avancer , vu que c est sa route .
Non content de nous avancer, il nous expliaue la geopolitiaue du coin, nous donne tout les bons plans, et finalement nous mene aux portes des landes de tourbes du conemara, a 23 miles de Clivden . On comprend quand il nous quitte qu il vient de faire un detour cosequent, comme ca ...
Les irlandais adorent leur pays, mai de facon realiste . Savant melange entre terroir et besoin d infrastructures .

Nous voici donc en train de marcher le long d une route peu frequentee, dans un decors de film ...
Grande plaine de tourbe, collines, rochers superbes, petits lacs de reves ....
et les moutons, seigneurs des lieux, se moquants eperduments de leurs parcs, le plus souvent sur la route ( de preference dans un virage, hein, faut pas deconner , c est chez eux ici ! )
Apres une petite trempade de pieds dans un lac plus paradisiaque encore que les precedents, nous decidons de tenter notre chance en stop , histoire d arriver a clivden dans la soiree .

7 minutes ...
7 minutes pour trouver une mere et sa fille aui nous amenent ... bin a clivden meme ... on a de la chance ou on en a pas . nous, on en a .

4 eme constat : Il faut que j aille en Irlande pour enfin assouvir mon fantasme de me faire prendre en stop par ..... Des Belges .

Bref, arrivee a 3h a Clivden, petite ville aue nous croyions portuaire , mais qui n est en fait situee que sur un estuaire . 2 eglises, une bonne dizaines de pub, le tout pour moins de 1000 habitants .

Notre projet pour demain :
continuer vers le nord sauvage , et visiter l abbaye de Kylmore .

See you soon pour de nouvelles aventures !


Publicité
Publicité
15 juillet 2007

Epicure

« Les dieux ne sont pas à craindre ; la mort ne donne pas de souci ; et tant que le plaisir est facile à obtenir, la douleur est facile à supporter. »

16 juin 2007

100 commentaires

f_te_du_vent__ste_jalle__9_juin_2007_006

14 juin 2007

couleur

Le soir était cruel, et la mer semblait de sang.
Les derniers rayons du soleil teintaient le monde d'un rouge carmin et brûlant .
Le ressac, sur les galets, semblait être les derniers soupirs de cette terre à l'agonie d'une nuit .
Bientôt, le crépuscule arrive et elle s'éteint , les lampadaires prenant le relais.
Eclairants ma compagne .
Robe rouge enserrant sa taille, fendue sur la cuisse.
Lesvres maquillées sculptées dans un grenat, sourire à dévorer comme une juteuse fraise d'un souvenir d'été .
Je l'embrasse .
Elle rit, découvrant tel un écrin de satin cramoisi le nacre de ses dents .
Du regard, je la déshabille .
Elle rougit, faisant ressortir les étoiles de ses yeux mordorés .
Elle remet ses escarpins , cachant le vernis de ses pieds menus .

Main dans la main, je la conduis vers les néons de l'enseigne bordeaux du Red Flag .
Nous entrons sur le Koln Konzert, de Keith Jarrett .
Les notes s'entrelacent, telles nos pensées, goûtes de rosées dans le petit matin, cristallins joyaux de la nature .
Je m'approche du bar .
murmure à l'oreille du Barman :

" - jus de fraise, sirop de canne, vodka et feuilles de menthe , sur glace pilée "

il la sert .
Le rouge des deux verres s'entrechoque à l'image de nos coeurs, battant sur un même rythme .
Nous nous installons sur le pourpre velour d'un divan, laissant libre cours à nos esprits .
Je souris .
la couleur du moment est de circonstance .
Rouge de la jalousie, de la passion et de la rage .
Mon couteau entre facilement entre deux cotes, plongeant dans ce coeur que je ne peux briser métaphoriquement .
Elle à un léger râle , un filet de sang assortit la jambe à la jupe .

De la doublure de son sac, je sors la photo de son amant, et la dépose entre ses seins, avant de partir .

30 mai 2007

Perfidie

le jeune Mystic s'assit au comptoir de la taverne

les présentations sont faites ...
Mon cher Maulkin c' en est chargé ...

il but une gorgée d'un alcool noséabond servi devant lui dans un verre dont la saleté n'augurait rien de bon

Perfidie ... la derniére fois que j'ai entendu ce mot ... c'est un vieillard qui le prononcait .

il reprit une rasade, faisant tournoyer le liquide dans le verre l'air absent

je marchais, avec un ... compagnon dirons nous .
l'herbe verte de l'atlantide me rendait malade . et les jeremiades incessantes de mon ... compagnon n'arrangeaient rien .
la bouteille etait donc mon amie . Et mon humeur s'en ressentait . Aprés quelques rebuffades, il se tut enfin .
Nous marchions en silence depuis deux jours, au moins .

Sephra, rejettant en arriere ses cheveux rouges, fit honneur au silence qu'il decrivait . et ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il reprit

c'est l'odeur d'encens qui me prevint . Cette odeur putride, pleine de bonnes intentions et de comedies divines .
Nous leur tombames dessus au detours d'une colline . Ils etaient 5, blond comme de la paille d'une litiere trop peu changée .
Méprisables dans leur sérieux, pitoyables de ferveurs .
J'appris plus tard que c'etait la 7eme fois en deux jours qu'ils essayaient d'invoquer une sorte d'elemental de bas étage .

Ils .. nous attaquerent . vite .
je mis un grand coup de poing sur la tête de mon .. compagnon .
j'ai oublié de vous dire . c'etait un nain . sinon j'aurai tappé dans le genoux .
il tomba sans un soupir à mes pieds .
j'en profitais pour lui casser une ou deux cotes . pour le plaisir .

ce comportement sembla ... je ne sais . troubler mes adversaires .


il reprit une gorgée aprés cette tirade . la saleté du verre semblait en fait autant venir du liquide que du nombre d'usages

ils semblerent bien accepter mon histoire de renegat . peut être se sont ils laisser abuser par mon jeune age .

Ils me demanderent de tuer le nain comme preuve de ma bonne foi . Son agonie fut longue .

Je les accompagnaient donc à leur village .
ils me traitaient avec une sorte de .. condescendance, de curiosité malsaine qui m'ennervait au plus haut point .
Mais ... vous comprendrez qu'il me fallait attendre .
Ce fut un vieillard qui me prit en charge .
c'etait un alchimiste un peu fou , dont la seule invention qui vaille la peine d'être mentionnée est dans cette bouteille .

Sephra sortit la petite fiole plombée qu'il tenait toujours dans une poche de son armure de cuir et en bu

C'est la nuit que je decidai de les tuer . Un par un , en silence . la premiere sentinelle recut le sort en plein visage . Son air etonné m'a fait le plus grand bien . je les tuais donc tous , un par un . Couteau ou sortilege . les râles d'agonies etouffés par la noirceur de la nuit . Une couverture etouffe fort bien les femmes .
Elles se debatent moins .

Je tuais le vieil homme en dernier . je le reveillais , avec la lame de mon poignard . Entre les côtes .
il m'a même demandé si je vengeais mon compagnon . Quelle étrange idée ..
ces dernieres paroles ...
Sont le début de cette histoire .

Perfide .

15 mai 2007

Pluie

L'orage bat sur mes tempes et trempe mes lèvres .
Je marche vite, suivant les rues trempées de ma ville ,
peu importe ou je vais ,
le sourire éclairant de milles reflets les gouttes mordorées sur mon passage .
La nuit étrange ou les vampires n'existent pas,
où seul à être heureux
plus rien ne compte si ce n'est le roulement des pensées et le martèlement des larmes de dieu .
Elle . rien à faire si ce n'est y penser .
Encore une heure de pluie et je la vois .
La voir .
Comme si elle n'était pas éternellement avec moi .
Présente en mes yeux, l'apercevant dans le moindre recoin, dans chaque ombre que je croise .
Baiser trempé imaginé dans une ruelle,
rire qui sonne en cascade pour une flaque eclaboussée ,
gouttes qui ruissellent sur des cheveux que j'embrasse .

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité
Publicité